Les projets présentés en 2025

La pauvreté laisse peu de chances aux jeunes d’améliorer leurs conditions de vie. Dans le district de Birbhum, où l’on vit principalement de l’agriculture, beaucoup de jeunes peinent à poursuivre leurs études et se retrouvent sans qualification. Ils ont ensuite des difficultés à trouver un travail qui les fassent vivre dignement. Les filles sont particulièrement touchées, freinées par les inégalités de genre et les violences. Sans compter le changement climatique qui fragilise l’économie locale, centrée sur l’agriculture, sans que la population ait les outils pour y faire face.

Ce projet répond donc à un double objectif : faire acquérir à 2000 jeunes des compétences techniques et interpersonnelles clés pour faciliter leur insertion socio-professionnelle, tout en les sensibilisant aux enjeux environnementaux.

Résultats attendus : les jeunes impliqués recevront des formations techniques dans 5 domaines de l’économie circulaire. Le projet prévoit aussi une sensibilisation aux enjeux climatiques : gestion des déchets agricoles, agriculture durable, plantation d’arbres, … Les compétences acquises seront mises en œuvre à travers 40 micro-projets. Les jeunes seront acteurs de changement.

Avec les fonds réunis pendant la soirée, vous financez une partie de ce projet.

Selon l’Office général des statistiques au Vietnam, 731 000 enfants seraient toujours contraints de travailler dès l’âge de 5 ans dans le pays. Pour causes principales : la grande pauvreté, la demande de main-d’œuvre bon marché et la descolarisation. Les familles les plus fragiles ont subi de plein fouet les effets du Covid-19 et vivent parfois dans des conditions extrêmes qui exposent leurs enfants à des risques de maltraitance, de négligence, de séparation familiale ou de migration dangereuse.

Nous travaillons au Vietnam depuis 2021 sur un projet de lutte contre l’exploitation et la traite des enfants, soutenu par l’Union Européenne puis par l’Agence Française de Développement dans le cadre d’un programme plus vaste en Asie du sud est.

Notre action comporte plusieurs volets : proposer un suivi social à des familles en très grande précarité et mener des opérations d’information et de sensibilisation sur les risques de traite et d’exploitation ; former des partenaires locaux à l’identification et la prise en charge spécifiques des enfants qui en sont victimes, soutenir leurs travailleurs sociaux dans le suivi administratif et juridique, médical, psycho-social des enfants puis favoriser leur réinsertion.

Résultats attendus : nous souhaitons renforcer la formation des travailleurs sociaux, poursuivre l’accompagnement spécifique des enfants et leur proposer de nouvelles activités sportives et culturelles, mais aussi accompagner plus de familles à résoudre leurs difficultés. 

Avec les fonds réunis pendant la soirée, vous financez une partie de ce projet.

Depuis plus de 30 ans, nous participons à la reconstruction du système scolaire détruit pendant le génocide perpétré par les Khmers rouges. Ces dernières années, nous avons notamment accompagné 100 écoles maternelles municipales à répondre aux critères exigés pour obtenir un agrément de l’Etat et pour que le gouvernement prenne en charge le salaire des institutrices. Nous allons désormais travailler avec 51 d’entre elles pour améliorer la qualité des apprentissages.

Alors que le plan de la journée n’est pas toujours bien préparé, que les routines nécessaires ne sont pas forcément mises en place, que l’espace n’est pas correctement organisé, certains enseignants et enseignantes sont débordés et passent leur temps à faire de la discipline. La plupart d’entre eux n’a reçu que les 35 jours de formation initiale pris en charge par Planète Enfants & Développement entre 2020 et 2022. Les nouvelles recrues n’ont souvent aucune formation adaptée.

Nos 4 superviseuses Petite Enfance vont donc proposer des séances de coaching individuelles basées sur l’observation en classe.
Nous porterons particulièrement attention au sujet de l’égalité filles-garçons dans un pays où la femme doit encore lutter pour trouver sa place.

Résultats attendus : à travers ce coaching, ce sont environ 1 500 enfants qui vont apprendre les règles de socialisation et la gestion de leurs émotions, mais aussi mieux entrer dans les apprentissages et se préparer à l’entrée en CP.

Avec les fonds réunis pendant la soirée, vous financez la totalité de cette activité.

Au Togo, accueillir les enfants de moins de 3 ans reste un vrai défi. Les structures d’accueil sont rares et souvent mal adaptées : manque de places, jeux et matériel souvent absents, peu de personnel formé, … Il n’existe aucune formation certifiée pour les professionnels de la petite enfance qui s’occupent de cette tranche d’âge. Beaucoup de parents n’ont par ailleurs pas les moyens d’inscrire leurs enfants en crèche, où les frais varient de 55€ à 230€/mois alors que le salaire minimum est de 80€ (52 000 FCFA ).

Résultat : seules 12 % des familles utilisent quotidiennement une structure d’accueil, et moins de la moitié sont satisfaites des services proposés.
Pourtant, de plus en plus de femmes travaillent et le besoin de structures adaptées, accessibles et de qualité devient urgent.

Depuis 2024, nous travaillons ainsi avec le Bureau National Catholique de l’Enfance au Togo (BNCE – Togo) et les Ministères concernés pour développer la filière d’assistante maternelle.

Résultats attendus : nous avons déjà formé 20 assistants et assistantes maternels. Avec les fonds réunis pendant la soirée, nous prévoyons d’en former 40 supplémentaires. Ils bénéficieront de 12 jours de formation sur la Petite Enfance et l’entrepreneuriat, d’un accompagnement pour créer leur crèche ou pour accéder à l’emploi.

Avec les fonds réunis pendant la soirée, vous financez une partie de ce projet.

En 2021, Planète Enfants & Développement a finalisé la construction d’un internat dans la région montagneuse de Dhading, au Népal. Cet internat accueille des jeunes filles de l’ethnie Chepang, particulièrement exposées au décrochage scolaire à l’adolescence. L’éloignement géographique du collège, le manque de soutien des familles, ainsi que la précarité dans laquelle elles grandissent, sont autant d’obstacles qui les poussent à quitter l’école prématurément. Une fois déscolarisées, ces jeunes filles sont souvent confrontées à un avenir marqué par le travail, le mariage et les grossesses précoces.

Aujourd’hui, 25 adolescentes de 12 à 18 ans sont hébergées dans ce foyer sécurisé qui leur permet de poursuivre leur scolarité et qui est désormais géré par l’association Chepang.

Alors que les jeunes filles se démobilisaient car beaucoup ne se sentaient pas assez soutenues, nous avons pu – grâce aux fonds récoltés lors de la soirée 2024 – recruter une mobilisatrice sociale pour les superviser matin et soir, organiser des cours de soutien scolaire et les épauler psychologiquement. Les adolescentes ont également suivi une formation en développement personnel. Nous cherchons donc des fonds pour reconduire notre accompagnement une année supplémentaire.

Résultats attendus : les 25 adolescentes accueillis dans l’internat, loin de leurs familles, se sentent écoutées et guidées . Elles améliorent leurs résultats scolaires et réussissent leurs examens. Elles construisent un projet de vie. Elles prennent confiance et assument leur statut de femme.

Avec les fonds réunis pendant la soirée, vous financez la totalité de cette activité.

En 2024, près de 27 000 familles ont trouvé refuge dans des centres d’hébergement d’urgence, selon le dernier rapport de la Fondation pour le Logement des Défavorisés.
Dans ces structures, la promiscuité est extrême avec une seule pièce d’environ 15 m² pour abriter une famille entière. Les enfants n’ont pas la place de jouer, aucun membre de la famille n’a d’intimité ; ce qui complique les relations familiales. Le quotidien s’en ressent, pesant sur le développement des plus jeunes et fragilisant la santé mentale des parents. De plus, de nombreux enfants endossent très tôt des responsabilités d’adultes. Plus à l’aise que leurs parents avec la langue française, ils deviennent interprètes, les accompagnent dans les démarches administratives et prennent en charge leurs frères et sœurs.

A travers le programme Chemins d’Enfances, nous proposons notamment aux enfants de 6 à 12 ans, des ateliers de jeux et pédagogiques au cours desquels ils retrouvent une place d’enfant.

Résultats attendus : avec ces ateliers hebdomadaires, nous offrons des moments de répit à 600 enfants chaque année. Ils apprennent aussi à gérer leurs émotions, à construire leur estime d’eux-mêmes, à développer leur curiosité et leur esprit critique, à s’enrichir de la culture française tout en valorisant leur richesse multiculturelle.

Avec les fonds réunis pendant la soirée, vous financez une partie de ce projet.