Après la chute du régime des Khmers rouges en 1979, les survivants qui en avaient été expulsés ont regagné la capitale Phnom Penh et se sont installés sur des terrains publics à proximité de rivières, canaux et lacs, sans titre de propriété. C’est ainsi que 300 bidonvilles ou quartiers précaires se sont formés dans la ville depuis les années 80, alimentés par un exode rural constant.

Le quotidien des familles qui vivent dans ces quartiers est marqué par un risque d’expulsion permanent, un taux de chômage élevé, des conditions de logement dangereuses, un accès limité à l’eau potable et à des systèmes d’assainissement, sans gestion collective des déchets… Autant de difficultés qui occasionnent des maladies, des addictions à l’alcool, aux drogues et aux jeux d’argent, des violences domestiques…

Depuis 18 ans, Planète Enfants & Développement a développé une expertise en accompagnement familial. Des travailleurs sociaux identifient les familles les plus en difficulté et leur fournissent un suivi psycho-social, à domicile ou en centre, pendant 6 à 12 mois pour les guider à la résolution progressive et autonome de leurs problèmes. Certaines d’entre elles sont soutenues dans la rénovation de leur logement.

Résultats : 20 familles supplémentaires trouvent des solutions à leurs problèmes en banlieue de Phnom Penh.
Montant sollicité pendant la soirée : 15 000€

Une partie de la population vietnamienne ne profite pas du développement économique que connaît le pays depuis 30 ans. Il subsiste encore au Vietnam de grandes poches de pauvreté. Des familles déjà très vulnérables ont par ailleurs vu leurs conditions de vie se détériorer davantage avec la pandémie de Covid-19 et les règles très strictes imposées par le gouvernement. Des conditions extrêmes qui peuvent parfois pousser des parents à mettre leurs enfants sur le marché du travail car la loi vietnamienne autorise les enfants de plus de 13 ans à travailler 3 heures par semaine. Selon l’organisation Coram International, près d’1,5 million d’enfants seraient ainsi exploités. On estime que moins d’1 enfant sur 10 reçoit de l’aide. Lorsqu’ils ont la chance d’être identifiés, le soutien qui leur est proposé leur permet rarement de se rétablir et de réintégrer leur famille ou de s’insérer facilement dans la société.

Notre projet vise à aider des associations et foyers à Ho Chi Minh Ville et Tan Phu, qui hébergent ces enfants, mais ne leur apportent pas encore d’accompagnement spécifique.

Nous souhaitons aider ces foyers à repérer les enfants victimes de traite des êtres humains ou à risque de l’être, leur donner les moyens de proposer des soins médicaux, une assistance psychologique et un soutien juridique. Mais aussi former leurs personnels, définir et rédiger avec ces associations locales une méthode adaptée de prise en charge puis de suivi post-réinsertion.

Résultats : Les enfants bénéficient d’un accompagnement adapté à leur situation.
Montant sollicité pendant la soirée : 22 000€

Les enfants vietnamiens exploités ou victimes de traite, accueillis en foyers, sont descolarisés très jeunes et souvent stigmatisés. En plus de leur assurer une protection et de les mettre hors de danger, il est essentiel de les aider à préparer leur avenir.

Dans le cadre de notre projet d’accompagnement de ces enfants au sein de foyers à Ho Chi Minh Ville et Tan Phu, nous allons proposer un programme de développement personnel et des conseils en orientation scolaire ou professionnelle selon l’âge des enfants.

Grâce à un suivi personnalisé, les enfants auront la possibilité de passer un test pour définir leur profil dit RIASEC et identifier leurs centres d’intérêts, leurs habiletés et aspirations. Sur la base des résultats du test, les travailleurs sociaux de PE&D superviseront l’orientation individuelle des enfants pour les aider à développer leur projet professionnel, leur donner de nouvelles opportunités et les réintégrer dans la société.

Nous prévoyons également de développer et mettre à disposition une plateforme numérique qui recense des centres de formation professionnelle, ainsi que des opportunités de stages et d’emplois.

Résultats : 20 enfants bénéficient d’un accompagnement adapté à leur situation.
Montant sollicité pendant la soirée : 18 000€

Sur le plan éducatif, les challenges restent nombreux au Cambodge. A titre d’exemples, 32% des enfants de moins de 5 ans sont trop petits pour leur âge, 25% des enfants du grade 3 (équivalent du CE2) ne savent pas lire… Et malgré sa volonté de développer la pré-scolarisation, l’Etat manque de moyens. Seuls 27% des enfants fréquentent l’école maternelle. Les écoles communales, alternatives aux écoles publiques, se sont développées les 30 dernières années. L’Etat propose de les homologuer si elles répondent à 33 critères, dont la disposition d’un bâtiment dédié à l’école, répondant à des normes précises.

Dans le cadre d’un projet d’envergure soutenu par l’Union Européenne, nous accompagnons 100 communes dans la mise aux normes de leurs écoles. Il était prévu de construire 20 écoles dans ces communes. Au fil du déroulement du projet, il s’est avéré que les besoins de construction étaient plus importants. Notre budget étant limité, nous avons travaillé avec les conseils communaux pour trouver des solutions.
Planète Enfants & Développement a mis au point un modèle d’école dit « eco-smart », plus simple mais répondant néanmoins aux normes. Les Communes se sont mobilisées pour trouver des terrains et des financements pour prendre en charge la moitié du budget de la construction. Le projet se termine en 2022, nous avons besoin de soutien pour appuyer le financement de 4 de ces dernières écoles.

Résultats : 4 nouvelles écoles construites aux normes dans des villages au Cambodge, dans le but de devenir des écoles publiques.
Montant sollicité pendant la soirée : 20 000€

Dans un pays où le pouvoir de l’homme reste dominant et les violences domestiques fréquentes, des milliers de femmes fuient chaque année vers Katmandou, la capitale, en quête d’autonomie et d’une vie meilleure.

Attirées dans des réseaux, beaucoup d’entre elles, souvent très jeunes, se retrouvent finalement exploitées et entraînées vers la prostitution.

Grâce aux donatrices et donateurs qui ont soutenu ce projet lors de notre soirée en 2021, nous avons ouvert en juin 2022 avec notre partenaire Chhori un centre social à Thamel, un quartier qui concentre la vie nocturne de Katmandou.

Les 2 travailleuses sociales recrutées dans le centre doivent fournir un accompagnement psycho-social à 125 femmes par an. Il s’agit de leur apporter une écoute et des conseils, de les aider à obtenir les aides auxquelles elles ont droit, mais aussi de former certaines d’entre elles, de les guider vers une nouvelle orientation professionnelle et finalement de leur redonner confiance pour changer de vie.

Résultats : 60 femmes changent de vie avec votre soutien (projet Pariwartan)
Montant sollicité pendant la soirée : 30 000€